Bienvenue sur le site internet du Conseil national des universités (CNU) section 25 Mathématiques (mandat 2023-2027).
Les informations accessibles à partir de cette page ont été fournies par le bureau de la section 25. Il est malheureusement possible que des erreurs ou omissions subsistent. Nous insistons sur le fait que les informations en question n'ont aucun caractère officiel. En ces matières, seules les informations explicitement données par l'administration font foi.
Le site GALAXIE du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) donne toutes les informations officielles relatives à la qualification, au recrutement, aux promotions, à la prime individuelle (RIPEC), au repyramidage et au congé pour recherches ou conversions thématiques (CRCT).
La 25ème section fait partie du groupe 5 du CNU, qui comporte également la section 26 (Mathématiques appliquées et applications des mathématiques) et la section 27 (Informatique).
Le bureau de la section CNU 25 est composé de :
Président : Bruno Vallette
1er Vice-Président : Jean-Marie Barbaroux
2nde Vice-Présidente : Elise Goujard
Assesseur : Laurent Bruneau
Jean-Marie Barbaroux représente la section 25 auprès du groupe 5.
Elise Goujard représente le groupe 5 pour la procédure spécifique d'avancement de grade
des enseignants-chercheurs.
Bruno Vallette représente le groupe 5 comme vice-président de la Commission Permanente du Conseil National des Universités (CP-CNU).
Les membres du bureau peuvent être contactés à l'adresse : prénom.nom@cnu.education.gouv.fr
Les sections 25 et 26 du CNU s’engagent à ne pas promouvoir et à ne pas attribuer de Congé de Recherche et Conversion Thématique, au titre du contingent national, à leurs membres pendant leur mandat.
Les sections 25 et 26 décident de ne pas mettre en place le suivi de carrière : faute d’une définition précise des objectifs, des modalités et de l’allocation de moyens dévolus à cette nouvelle mission, celle-ci ne peut être mise en œuvre jusqu’à nouvel ordre.
La section 25 du CNU ne conçoit son travail que sur un mode présentiel. À chaque session, sa mission consiste à évaluer de manière collégiale un grand nombre de dossiers détaillés et à prendre, après discussion, des décisions importantes pour la carrière des collègues. La visio-conférence ne permet pas de travailler ni de débattre dans des conditions correctes. La section 25 estime que les visites HCERES ne sont véritablement utiles qu’en rencontrant physiquement les membres des laboratoires.
Les rapports du GIEC soulignent de manière récurrente la nécessité d’une réduction massive et à court terme des émissions de gaz à effet de serre afin de pouvoir contenir le changement climatique. La France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, ce qui nécessite en particulier des actions fortes à tous les niveaux.
Dans cet esprit, de nombreuses initiatives ont été mises en place dans le monde de l’ensei- gnement supérieur et de la recherche. Sans que cette liste soit exhaustive, il est possible de mentionner l’initiative Labo 1.5, les réflexions menées par le CNRS et en particulier l’avis publié par son comité d’éthique, les recommandations du conseil scientifique de l’INSMI, le manifeste pour la limitation de l’avion dans les laboratoires de mathématiques déjà signé par plus de 600 collègues, ou encore les différentes chartes adoptées par un certain nombre de laboratoires (LAMA, MAP5, UMPA, IMB, pour n’en citer que quelques-uns) ou de sociétés savantes (SFdS).
Une mission importante du CNU est l’évaluation des carrières. Il serait regrettable que cette évaluation soit aveugle à ces changements, voire produise des injonctions contradictoires. Nous savons par exemple toutes et tous que le rayonnement scientifique est trop souvent confondu avec le nombre de déplacements lointains, que cette mesure du rayonnement peut encourager les collègues disposant de moyens importants à voyager plus, tout en pénalisant fortement celles et ceux qui ne le peuvent ou ne le souhaitent pas.
Pour cette nouvelle mandature, il nous semble important de faire évoluer les règles d’évaluation de nos sections 25 et 26, en respectant notamment les recommandations émises par le Conseil Scientifique de l’Insmi en février 2022. Dans leurs missions d’évaluation qualitative des dossiers et jamais quantitative, les sections 25 et 26 du CNU s’engagent à laisser toute leur place à des marqueurs dits “bas carbone” (expertise, jurys, engagement local et national, etc) et à ne pas pénaliser celles et ceux qui font le choix de s’engager dans la voie d’une réduction de leur impact environnemental.
Motion Écologie des sections 25 et 26 du 5 février 2024 (avec des liens hypertextes)
La section CNU 25 dénonce la baisse du taux de promotion au deuxième grade des maîtres·ses de conférences et au dernier échelon des professeur·es d’université, qui a été décidée de manière unilatérale par le ministère. Le nombre de promotions autorisées au niveau national à la hors-classe des MCFs a chuté en deux ans de 48% et à l’échelon exceptionnel des PRs de 58%. Cette baisse est contraire au principe du protocole PPCR et aux lignes directrices de gestion ministérielles relatives à l’avancement, d’une carrière sur au moins deux grades. Au sein de notre section le constat est le même avec respectivement 24 promotions MCF HC en 2022 pour 12 en 2024 et 9 promotions PREX2 en 2022 pour 6 en 2024.
La section CNU 25 demande au ministère de relever le taux de promotion au moins au niveau de 2022, c’est-à-dire à 20% pour la hors-classe des maîtres·ses de conférences et 21% pour l’échelon 2 de la classe exceptionnelle des professeur·es des universités.
Les « Zones à régime restrictif » (ZRR) sont actuellement en discussion pour de nombreux laboratoires de mathématiques (vague C des évaluations HCERES, les autres suivront). Il s’agit de mesures de sécurité s’appliquant aux laboratoires de recherche. Le régime de sécurité proposé, très contraignant, doit s’appliquer non seulement aux recherches touchant la sécurité et la défense, mais aussi aux « intérêts économiques de la nation », ce qui consiste de fait à inclure aussi les recherches en mathématiques.
Parmi les restrictions imposées dans les ZRR, on trouve : accès au laboratoire et recrutements soumis à approbation du Fonctionnaire Sécurité Défense au moins deux mois à l’avance, temps de visite limité et visite surveillée, publications soumises à autorisation du directeur de laboratoire. Ces mesures sont manifestement prévues pour des secteurs très sensibles. Les auditions à l’Assemblée Nationale de mars 2019 montraient d’ailleurs un décalage énorme entre le monde universitaire, et celui de la sécurité voire du renseignement. Il serait regrettable que la confusion entre les diverses formes de l’activité scientifique contraigne les laboratoires à passer sous un régime inadapté.
La recherche en mathématiques est effectivement déterminante pour les intérêts économiques de la nation, à ce titre il serait plus pertinent de proposer de nouveaux investissements que de nouvelles contraintes. La science française s’enrichira de son rayonnement, pas de son cloisonnement. Les mesures ZRR sont des freins à la circulation des idées et à la coopération scientifique. Elles mettent à mal l’unité des laboratoires et la sérénité de leur cadre de travail. Les lourdeurs administratives qu’elles engendrent sont disproportionnées, contre-productives et ingérables dans la plupart des structures, insuffisamment dotées pour les mettre en place. Le passage en ZRR freinerait la recherche des laboratoires concernés et compromettrait le lien entre enseignement et recherche en interdisant l’accès des étudiants aux laboratoires. Il nuirait à l’attractivité de la science française en dissuadant, par des lenteurs administratives supplémentaires, les meilleurs candidats internationaux de postuler en France.
La section 25 du Comité national des universités (CNU) rappelle son attachement à une recherche mathématique ouverte sur le monde et la société et à la circulation des idées scientifiques, principes qu’un passage en ZRR des laboratoires de mathématiques mettrait nécessairement à mal. La Conférence des présidents de sections du Comité national (CPCN) du CNRS, le Conseil scientifique de l’INRIA, la Société Informatique de France, ont déjà émis de vives critiques contre ce régime.
Motion sur les Zones à Régime Restrictif du 14 mai 2024 (avec des liens hypertextes)
La section 25 du CNU partage les inquiétudes exposées par le bureau de la CP-CNU dans ses communiqués 18 janvier 2024 reproduits ci-dessous sur le fonctionnement des universités françaises.
Communiqué du bureau de la CP-CNU du 18 janvier 2024 sur les statuts
Communiqué du bureau de la CP-CNU du 18 janvier 2024 sur la loi Immigration
Calendrier des sessions 2025